mercredi 3 octobre 2012

Adolphe BullIt MEmories

Lors de mon déménagement j'ai retrouvé une malle avec les feuillets de ce qui semble être le journal d'Adolphe Bullit, hélas se ne sont que des fragments mélangés à d'autres écrits tel le Journal d'un Drogué aux Anamorphes. Donc cela me prendra sans doute un certain temps pour les collecter. Je ne suis pas certain que ces écrits aient un intérêt pour quiconque autre que moi, si je les réunis ici au fil du temps c'est plus par commodité, pour faciliter ma tache. (Je mettrai en italique ce qu'il faudra sans doute effacer car cela n'est pas intelligible mais le laisserai provisoirement.)

28 aout 1899

Je sais qu'un jour on me réveillera
et on me dira : vous avez fait un coma de quelques années
ceux et celles que vous avez connues n'existent plus
vous même...
Je croyais que j'allais vivre et je me surprend à mourir encore
d'un rire toujours plus amer
on peut savoir qu'on rêve ce n'est pas pour autant qu'on saura si un jour
on est réveillé.
Je n'ai plus de doute quand à l'accident, c'est à l'intérieur
que l'être à changé, est venu le rêveur d'une autre réalité
il est dans son rêve et il le sait
il est mon seul lien avec le vieux monde
je suis déjà mort quand il abandonnera mon corps je ne serais plus ici
je rêverai dans son monde.


3 septembre 1899

Septembre noctambule penché sur des lettres d'amour
je regarde qui je fus et je ne vois pas, je ne vois plus
je ne pense pas ne serait ce qu'un matin avoir eu le même esprit
je ne suis pas et n'ai jamais été, ce doit être la vérité
que me raconte mon ex-vie, elle est heureuse du moins je l'espère
cela doit être un équilibre, a être ensemble on est toujours médiocre
mais le cerveau incertain écoute goutter le sommeil
je ne suis plus poète
les poètes sont des menteurs
je ne sais pas si l'absence de ceux qu'on aime pas ça fait mal
mais j'espère que ce n'est pas aussi douloureux que celle de celles
qu'on aime. J'ai la nausée en voyant toutes les fois,
où j'ai parlé de me buter, j'ai l'impression que c'était des mensonges
presque de l'artifice d’apitoiement, oh le pauvre petit
pourtant je me rappelle les heures à me battre avec l'envie
trop souvent je me rappelle et je vois la chance que j'ai eu
de passer toutes ces étapes pour continuer à me prendre la vie dans la
gueule et à aimer ça ?
Je vois comme seules traces les envies de mort dues à l'amour
et pourtant ce n'est que la partie visible d'un iceberg bien glacé
ma vie un malaise perpétuel un sacré problème
autrefois j'étais plus heureux, on me connaissait on me faisait
confiance, on me croyait, ici aujourd'hui, je me suis laissé détruire
par les incroyants, Alcaline plus particulièrement, même si ce n'a pas
été de sa faute, elle a toujours voulu me faire du bien ou je suis trop naïf
mais ne souhaite pas ne pas l'être.
Les rêves s'éteignent avec leur rêveur
Peut être que ceux qui m'ont connu se souviendront
peut être qu'un jour elle sera assez vieille pour comprendre
qu'on avait tous les possibles et que c'est elle
qui a rêvé notre possible où j'ai été un être immonde
répugnant un sale cauchemar, un homme.

Quand on se réveille d'un cauchemar
on tremble encore on se dit qu'on pourra jamais plus dormir
avec ce sommeil, pourtant au lieu de laisser passer la journée,
si on se rendors aussitôt avec un autre sommeil
on ne reste pas assez éveillée longtemps et on retombe dans un cauchemar.
La journée est belle ne serait ce que par contraste et la nuit avec le
même sommeil est bel rêve car il t'a connu pendant la journée
et sait la peur qu'il t'a fait la nuit passée...

J'espère que tu es restée éveillée assez longtemps
Ton passeur d'orange anonyme qui même si il a très peur
a confiance en toi, espère ton bonheur
même si tu le prends pour un taré fini et qu'il te fait pitié
ou même pas tellement il est con

garde ta conscience tranquille je SUIS HEUREUX !!

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